10 coureurs, 42 kilomètres, 1 ville. Que pouvons-nous apprendre des personnes qui aiment (vraiment) la course ?

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By Birdee
Je ne suis certainement pas la première à comparer un marathon à d’autres disciplines qui demandent de l’endurance, de la détermination, du cran et de la ténacité. Même si la simple idée de courir 42 km est rangée au fin fond d’un tiroir nommé « Pitié non, ça, jamais ! », je suis sûre qu’il y a des moments où vous avez dû vous motiver et vous dire (sur un ton rassurant de préférence) : « Il faut y aller ! Commence par mettre un pied devant l’autre … tu vas y arriver, tu y es presque ! ». D’ailleurs, ça m’est déjà arrivé, que ce soit au travail, à l’université, en cherchant la maison idéale, dans une relation ou simplement dans un mauvais jour. Quelle que soit la situation ou l’étape de notre vie, la volonté de poursuivre ne doit certainement pas être sous-estimée. C’est une chose à laquelle nous accordons beaucoup d’importance chez Birdee. C’est même au cœur de notre processus d’innovation. Si bien que 10 de mes courageux collègues se sont lancés dans la 43ème édition du Marathon de Paris ce 14 avril. Au-delà du cliché « repoussez-vos limites » et autres variantes, j’ai découvert ce que nous pouvons apprendre de 10 coureurs sur le fait d’atteindre des objectifs.

Evoluer progressivement et dire « oui » à de nouvelles choses

Thibaut, Project Manager, en est à son troisième marathon. Il me dit « Ma première course de 5 km a eu lieu au Canada. J’ai ensuite fait une course de 10km, puis de 20. À cette époque, je disais « oui » à tout pour profiter le plus possible de l’expérience … et depuis, je n’ai fait que progresser ».

Ne pas procrastiner

Wendy, une Business Analyst qui a déjà accompli une ambitieuse randonnée en montagne en Corse, me dit : « Je tenais vraiment à faire un marathon, c’était sur ma liste d’objectifs à réaliser". Tomas, un autre Business Analyst, rejoint sa collaboratrice : « Ça a toujours été sur ma liste d’objectifs et le fait que Birdee me propose d’y participer m’a poussé à le faire ».

Être préparé, s’y consacrer

Fabio, un Analyste et footballeur passionné, nous confie : « Le sport, c’est ma vie ! Quand j’ai décidé de participer au marathon, j’ai directement été courir 30 km pour savoir si j’en étais capable ou encore pour savoir si cela pouvait provoquer des douleurs dans les jambes par exemple. Je me suis rendu chez un physiothérapeute deux fois par semaine pour vérifier ma posture, mon rythme et évaluer ma respiration ». Notre plus jeune marathonien, Yoann, stagiaire Développeur de 22 ans, me raconte comment il a changé son régime alimentaire et arrêté de boire de l’alcool un mois avant l’épreuve : « Je me suis réjoui de boire une bière bien fraîche après le marathon, d’abord de l’eau, ensuite une bière ! ». Jonathan, Développeur et joggeur régulier au sein d’un club, m’a parlé de l’importance de la concentration sur le moment présent : « Je me suis mis dans ma bulle et me suis concentré sur la course… ça m’a permis de me vider l’esprit et je ne pensais qu’à la course ».

Ou alors… être spontané, opportuniste

Gauthier, Responsable de la Stratégie Produit et de l’Innovation note : " Je ne me suis pas beaucoup entraîné car j’étais en vacances en Irlande pour la Saint-Patrick, ce n’était pas vraiment le bon moment pour s’entrainer ». Je lui ai donc demandé s’il se sentait prêt avant la course: « Non ! » m’a-t-il répondu en souriant. « Je ne voulais juste pas arriver dernier !».

La nécessité du soutien

Tous les participants ont parlé de ce dont ils avaient eu besoin pour atteindre la ligne d’arrivée. Gaël, Directeur de Birdee, a décrit l’effet que peut avoir la foule de supporters : « Si vous n’êtes pas un sportif professionnel, vous n’avez pas souvent l’occasion de bénéficier des cris d’encouragement de la foule ». D’autres ont mentionné le besoin d’écouter de la bonne musique ou d’appeler une personne qu’ils aiment en chemin. Wendy pointe l’importance de l’esprit d’équipe : « Je fais de l’athlétisme depuis que j’ai 10 ans, mais pour toute épreuve de plus d’une heure, je déteste courir seule, c’est pourquoi le fait d’être avec d’autres personne m’a beaucoup motivée ». Sylvain, Business Analyst, souligne l’importance de « s’être bien amusé et reposé ».

Misez sur vous-même et profitez du voyage jusqu’à la fin

Gaël compare le fait de courir un marathon à un auto-investissement : « Quand vous investissez dans un projet, vous y passez du temps, vous désirez le mener à terme ». Thibaut décrit l’arrivée : « il y a une tension lors des 12 derniers kilomètres qui est assez difficile à décrire, vous avez déjà fait tellement et il serait si facile d’abandonner. À ce moment, il est question de force mentale… Vous voyez la ville sous une autre perspective et cette fois, mon objectif était d’en profiter ! ». « Je serais heureux si la course et moi pouvions vieillir ensemble ». Citation de l’auteur à succès japonais Haruki Murakami dans son Autoportrait de l'auteur en coureur de fond. Je serais heureuse si, comme mes collègues chez Birdee, j’avais le courage de persévérer. Merci beaucoup et bravo à : Sylvain BERTIMES, Gauthier BURY, Fabio CLAROS, Tomas COMBLAIN, Jonathan HANSEN, Wendy LABEYE, Gaël MINON, Thibaut MOREAU, Yoann NYSSEN et Maxime THERASSE.

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